[Chapitre I] La navette

Civil Nombre de messages : 11 Points : 9 Date d'inscription : 18/02/2009

Un billet ... Un seul billet pour une centaine de crédits ! Mais déjà, ça en valait la peine. La navette se révélait être un gigantesque croiseur Bulwark, le vieux modèle. Cependant, le vaisseau semblait étonnament jeune et bien rénové. Portant les couleurs de la compagnie auquelle la navette appartenait, ils vendèrent rapidement les premiers billets et le cargo fut rempli dès les premières du jour où le Bulwark, nommé le Resplendissant, partait vers une planète paradisiaque. Plusieurs gens de nombreuses nationalités étaient venus des quatre coins de la galaxie pour monter à bord de ce joyau du transport. Des gardes de sécurité surveillaient les nombreux couloirs qui menaient aux bars, magasins et etc. C'était une petite ville et dans toute bonne ville, il y a des voleurs. Effecitvements, quelques personnes avaient infiltré le Resplendissant puisqu'ils n'avaient pas l'argent nécessaire pour payer un billet.

Donc, vous êtes peut-être dans un bar ou en train de vous reposer dans une chambre personnelle, peu importe. Vous êtes sur le vaisseau et pour l'instant, tout est normal.

[Voici le début de l'histoire avant que tout ne chute Wink

Amusez-vous et faîtes connaissance !]

Les vacances de Mr Monk sur Mustafar n'ayant pas été des plus joyeuses, il demanda un nouveau congé que l'ordre lui accorda, premièrement parce qu'il était assez désagréable d'avoir Mr Monk dans ses pattes et deuxièmement parce que sa longue mission dans des terres inconnues et inhospitalières méritaient le respect et ainsi il était bie normal qu'il ai droit à des vacances. Evidemment la première raison était plus probante. Pour ne pas se retrouver paumé sur une planète merdique, Monk décida que, flute, il pouvait bien pour une fois suivre l'avis de la masse et prendre des vacances dans un lieu paradisiaque. Il avait déjà réservé une palge privé parce qu'il n'aimait pas la foule et que, lui, il avait du pognon (nottamment grâce à sa mission en terres inconnues et inhospitalières qui forgent le respect et la fortune). Il était donc dans une navette plutôt vieillote mais, ma foi, fort bien aménagée. Il avait pu réserver en première classe mais on lui avait refusé de s'installer dans la soute pour méditer tranquillement pendant les quelques dizaines d'heures que dureraient le voyage. Band ede rabats joie. Donc Mr Monk se voyait obliger de cotoyer de la populace, de parler à de sgens, de faire connaissance, de forger des amitiés, bref, la galère totale. Il était actuellement en pleine conversation avec quelques autres membres de la première classe, une coupe de champagne à la main et devisant de l'étonnante position du Grand Maître Jedi. Certains soutenaient les théories les plus débiles et Monk ne prenait que peu part à la conversation. A vrai dire, uniquement quand une de celles qui aniamaient la conversation se retourner vers lui :

"Et vous, mon bon jedi ? Que pensez vous de la position de votre ordre sur la répercussion des effets nocifs de la culture de la pomme de terre radioactive sur Malachior V ?"

Ou tout autre sujet aussi intéressant. Le plus souvent, Monk se contentait de hausser les épaules, ce qui pouvait être très facilement ointerprété comme un "Rien à foutre" diplomate. Il lui arrivait de sortir des maximes débiles sur des sujets complètement différents comme l'histoire d ela pomme et de la poire qui rencontre un abribus et qui dit salut toi et là la pomme et la poire attendent le bus. Les invités hochaient la tête pendant une bonne trentaine de mùinutes avant de continuer leur conversation. La sagesse c'est de dire aux abrutis ce qu'ils aimeraient qu'un sage leur dise. C'est pour ça que la rumeur s'est répandu que les sages sont de vieux gateux débiles. En fait c'est parce que les abrutis les croient vieux et séniles qu'ils se font passer pour vieux et séniles. Un cercle vicieux. Mais le sage s'en fout, ça lui permet d'éviter les abrutis.

Tenya rajusta sa cape encore une fois avant d’entrer à la suite de Scarlette dans le salon de première classe. Cette dernière l’attendait d’un air impatient juste après le pas de la porte. Le visage détendu mais les muscle crispés dans une attitude de fausse grâce exagérée qui lui servait dans ce genre d’endroits. C’était elle qui avait initié ce voyage, elle avait décidé d’emmener quelques filles pour faire prospérer son commerce un peu plus et avait obtenus les autorisations nécessaire pour son travail assez officieux. Comme quoi, elle connaissait encore pas mal de monde dans l’administration. Mais voilà, la gérante de commerce (directrice de maison close pour ceux qui se demande ce qui se passe) avait prit la décision d’emmener sa protéger profiter elle aussi du voyage. Après tout, ce n’était pas souvent qu’elle se permettait autant de luxe.

Tenya n’avait pas manifesté le même enthousiasme ne se rendant pas vraiment compte de la signification du mot luxe. Elle avait déjà rencontré « des gens pleins de fric qui se pavanent et assouvissent des besoins aux prix exorbitants » comme les lui avait décrit Scarlette et qui était la faune de ce genre d’endroit. Mais, elle n’avait jamais eut d’attirance particulière pour ces visages figés et ces muscles tordus dans des mouvements ridicules sensé être prévus dans l’étiquette.

« Je dois vraiment venir ? Tu n’as pas besoin de moi pour parler avec ces gens. »

Scarlette soupira ostensiblement et la Diaphims se décida à entrer toujours cantonnée à sa forme humaine. Elle avait lâché les pans de sa cape qui glissaient sur sa tenue habituelle à la différence qu’on ne trouvait ni ses épées, ni son blaster et même pas ses gants de fer. Evidemment, n’importe qui ne pouvait pas se balader avec une artillerie sur une telle navette de luxe. Malgré que Scarlette lui avait soutenus qu’elle ne violait aucune règle, elle n’avait pas sut que dire quand Tenya lui avait rétorqué avec un sourire ironique que bien sur il était totalement logique qu’elle planque son blaster et ses gants dans sa cape et cache ses épées dans la soute même si le tout était a-bso-lu-ment légal.

« Je te l’ai dis non, tu ne travailles pas pour moi mais tu peux bien t’occuper de la sécurité. »

« Tu sais bien que j’ai pas le niveau pour me battre contre n’importe qui. Puis tu as dis qu’il y avait déjà un système de sécurité. »

« Tu es mon système de sécurité personnel. »

« Je suis surtout un bel échantillon à exhiber. »

Dit-elle en faisant un petit mouvement de hanche dévoilant non seulement ses formes mais en plus sa tenue habituelle qui ne cachait déjà pas forcément beaucoup de peau. Scarlette eut un sourire un peu tordus, elle savait bien que la Diaphims n’était pas gênée le moins du monde d’être traité en échantillon, comme elle le disait mais elle-même n’aimait pas mettre Tenya sur le devant de la scène.

« Juste quelques minutes, que tu restes en silence quelques minutes à côté de moi et après tu feras ce que tu veux. Et ne prend pas ta véritable forme d’accord, je ne veux pas que quiconque te voie ainsi. »

Tenya suivit sa guide sans protester. Un léger sourire aux lèvres, ça ne posait pas de problème à son amie d’être accusée de transfert d’armes illégales mais ça lui posait problème qu’on sache qu’elle était une Diaphims ce qui n’était pourtant même pas illégale. Au milieu de la haute, la femme regarda son amie allumer l’étrange pipe longue qu’elle utilisait presque toujours et s’approcher d’un groupe de personne qui parlait déjà. Sa manière de bouger et de parler était telle qu’elle se fondait sans problème à cet environnement. Tenya, restait légèrement en retrait comme une escorte, elle se contenta d’attraper une coupe de champagne en écoutant d’un air discret la discutions obscure à laquelle elle ne saisissait de toute manière pas grand-chose.

Une femme se tourna vers elle pour lui poser une question avec tellement de négation qu’elle ressemblait à un problème mathématique. Avant que Tenya ne torde sa bouche en répondant un qué ? très intelligent qui aurait fait une impression d’enfer, Scarlette répondit à sa place provoquant le mécontentement voilé de l’interrogatrice. Ca ne se voyait qu’au coin de ses lèvres mais la femme reconnus dans cette petite moue un mouvement agressif.

Pour s’occuper, elle détailla du regard toutes les personnes du petit groupe sans la moindre élégance et avec une insistance qui mettait mal à l’aise et qui n’avait rien de « correcte ». Ca ne manqua pas, à peine eut-elle commencé qu’elle vit se trémousser les gens qu’elle fixait. Elle n’avait pour l’instant fait que les deux femmes à sa droite mais progressait avec amusement.

Meryn ne savait pas ce qui l'avait conduit dans ce croiseur qui n'était plus tout de la toute dernière mode. L'appât du gain sûrement vu qu'il ne possédait presque rien et qu'il avait à peine de quoi subvenir à ses besoins.

Sa chambre était si petite qu'il avait à peine de quoi se tourner, heureusement qu'il avait payé le voyage à un prix dérisoire sinon il aurait pris plaisir à ouvrir sa bouche pour joliment engueuler la compagnie. N'importe quel prétexte était bon pour lui pour une bonne bagarre mais bon, dommage il n'avait pas de quoi se plaindre... Et rien pour étayer son argumentation. Il était au premier étage d'un lit superposé et malheureusement pour l'humain, son voisin de chambrée n'avait guère bonne odeur.

Le jeune homme soupira longuement, descendant de son lit, manquant presque de se boucher le nez au moment où il passa près du Rodien endormi. Déjà pas beau à voir, il fallait en plus qu'il dégage une odeur nauséabonde. Il entre un code qui lui permit d'ouvrir une cantine métallique où il en retira une vibro-lame flambante neuve, un des rares trésors que l'apprenti Jedi possédait.

Meryn ouvrit la porte le plus discrètement possible mais cette dernière semblait fortement lui résister. Puis merde tiens ! Après tout, il s'en foutait complètement ! Il prit la poigneée de la porte et tira brusquement, manquant presque de tout arracher sur son passage. Les gonds cédèrent et la porte rebelle alla se fracasser dans le mur.

"Oups"

Le rodien se tourna dans son sommeil et se mit sur le dos, sa respiratio déjà sifflante se transforma bientôt en une série d'abominables ronflements progressifs. Meryn leva les yeux au ciel, pas fâché de quitter cet endroit de mlaheur. Le jeune Jedi parcourut les entrailles du vaisseau pour rejoindre la salle commune, peut-être qu'il pourrait rencontrer d'autres voyageurs et communiquer un peu, cela passerait le temps au moins. Et c'était fort utile de connaître plus d'une cinquantaine de langes de communication.

Meryn se posa donc au beau milieu de la salle, dans un fauteuil d'aspect miteux. Mais pourquoi même pas 500 crédits galactiques, le jeune homme n'aurait pu espérer mieux. Et encore cela ne pouvait pas être pire que ses ridicules quartiers puants. Guère causant de nature, le jeune homme gromella simplement un petit "bonjour" aux autres personnes dans la salle, pour lui la politesse était plus un fardeau qu'autre chose. Nouvelle destination, nouvelle vie... Ouais, tu parles d'un proverbe... Surtout dans ce vaisseau miséreux où il s'ennuyait à mourir

Les yeux fermés, chantonnant un air qu'elle inventait à partir de connus et se trémoussant, Aleyna était en train de prendre une bonne douche dans la cabine qui lui avait été octroyer lors de sa montée à bord du "Resplendissant".
D'abord sceptique en voyant la classe du gigantesque croiseur, la jeune femme perdit tout ceci lorsqu'elle vit l'intérieur et tout son aménagement, du moins, au niveau où elle avait embarqué.
A la base elle ne pensait pas prendre de vacances, mais lorsqu'elle avait vu les tracts, elle n'avait pu s'empêcher de réserver une place, surtout au prix demandé, même pour la première classe, avec son job de mercenaire, s'était bien abordable!
Du coup la Corellienne avait droit à une chambre personnelle avec un grand lit où on pouvait en mettre quatre des comme elle, un buffet avec visionneuse d'holo, une grande penderie et une salle de bain, un peu vétuste mais suffisante.

Après s'être éternisée sous l'eau chaude, Aleyna se sécha vite fait, démêla ses longs cheveux noirs, ré-accrocha les quatre petites clochettes et s'habilla. Elle troqua sa tenue habituelle par des bottes à court talons, une jupe plissée lui arrivant à mi-cuisse et un haut fisselé imitant un bustier, le tout noir bien évidemment. Comme a son habitude elle accrocha son pitolaser à une jarretière sur sa jambe droite, dissimula un poignard dans sa botte droite t accrocha son sabre à une autre jarretière mais sur la jambe gauche. Grâce à un permis de port d'arme elle avait pu emmener ses petits jouets en cabine et pouvait se balader avec.
Se fut donc de bonne humeur que la jeune femme sorti de sa cabine et après l'avoir vérouillée elle alla flâner dans les couloirs du niveau puis celui où se regroupaient les boutiques et différents bars.
Bien que le vaisseau fut énorme elle ne pensait pas voir autant de monde et surtout autant d'espèces différentes réunis dans un même lieu et pour une même motivation. Des vacances au soleil!

Au passage d'un bar en plein air, la jeune femme commanda un verre de Whyren et après avoir demandé s elle pouvait se balader avec et qu'elle eut ne réponse positive elle continua son flânage au grès de ses longues jambes.
Elle était arrivée à la fin de son verre lorsqu'elle aperçut une grande salle où un bon nombre de gens étaient réunis. Des serveurs et serveuses habillés en pingouin leur servaient à boire et à manger.
Se disant qu'il serait préférable pour elle, enfin ,surtout pour son porte monnaie d'aller grignoter à cette petite réception mondaine, elle se faufila jusqu'à l'entrée de ladite salle, puis elle attendit qu'un couple de Dévaroniens passe pour pouvoir rentrées sans être vue. Une fois dans la salle elle croisa de suite un serveur, sans que celui ci ne lui dise quoique se soit elle posa son verre vide sur le plateau et prit une des flûtes qui s'y trouvait. Maintenant il fallait partir en quête du buffet!
Une fois qu'elle y trouva son bonheur, elle alla grignoter près de la grande baie vitrée qui donnait sur l'espace infini. Un rapide coup d'oeil lui eut vie dit qu'elle n'était pas vraiment à sa place, ses oreilles lui confirmèrent lorsqu'elle entendit des phrases prononcées dans sa propre langue mais qu'elle ne comprit pas. Bah tant pis du moment qu'on li fichait la paix et qu'elle pouvait profité des bulles et du buffet!

Civil Nombre de messages : 11 Points : 9 Date d'inscription : 18/02/2009

Le Bulwark était rempli de gens en tous genres, de scientifique à Jedi, de Jedi à politicien. L'endroit parfait pour comettre un acte de terrorisme ! Mais qui pouvait bien revendiquer quelque-chose en ces temps de paix ? Personne ! Les gens pouvaient s'occuper joyeusement de leurs affaires dans ce merveilleux vaisseau de croisière sans se préocupper de guerres inexistantes. Rapidement l'heure du dîner (heure coruscantienne) arriva et les salles de restaurant ou les cafétérias commencèrent à être bonder. Dans les intercoms, le message suivant passa :

"- Heure de dîner coruscantienne. Pour nos passagers affamés, vous pouvez aller dans de nombreux resto-bars, restaurants de haute qualité ou des cafétarias pour les personnes à moindre budget. Notre voyage touche la fin de sa première partie et bientôt nous partirons vers le secteur Bothan pour rejoindre les plages ensoilleillées de Borleias ! Bon voyage à bord. "

Mr Monk
Étant une personne assez riche et respectée dans son coin du cargo, le Jedi réussit facilement à se frayer un chemin jusqu'à une table. Une table pour quatre personnes où était assise une jeune femme vêtue de [voir description d'Aleyna]. Elle semblait seule et elle se régalait de son repas. Peut-être pouvait-il manger avec elle si celle-ci voulait bien de lui !

Tenya
Les couloirs étaient remplies de gens et le déplacement se révélait être très difficile. Elles pouvaient tout aussi bien aller manger [soit rejoindre Monk et Aleyna] ou aller se reposer dans leur chambre où elles avaient réussies à prendre deux lits [soit rejoindre Meryn]. Le verbe " réussir " était assez explicite dans cette phrase il faut dire ! En tout cas, Tenya était assez proche de sa chambre.

Meryn
Pourri. Miteux. Misérable. Carrément pathétique. Meryn, jeune padawan au temple Jedi, avait réussi à se payer un billet d'étudiant et voilà qu'il se trouvait dans le quartier pauvre du vaisseau. Pffff. Tandis que son compagnon de chambre, le rodien, dormait, Meryn pouvait bien tenter de trouver quelque-chose à manger ou tout simplement, aller à une cafétaria ou tenter sa chance dans les resto's de riches. Peu importe, de sa chaise, il entendait les cris des gens à l'extérieur qui se dirigeaient vers les salles à manger.

Aleyna
Une assiette remplie de victuailles se trouvait devant la jeune femme qui avait réussie à usurper une place à un vieux couple de riches commerçants chandrilliens. Ce repas était vraiment exquis et quoi qu'il en soit, personne ne se doutait qu'elle n'était pas bourgeoise. Elle avait d'la veine, aurait dit certains conteurs.

Cela faisait un bon moment qu’elle attendait là, plantée comme un arbre. Une ou deux fois, elle avait même vérifié qu’aucune racine ne lui poussait depuis la plante des pieds. Heureusement ( ?), le phénomène n’avait pas l’intention de se manifester aujourd’hui ou en tout ca spas sur elle. Ecoutant distraitement les discutions que soutenaient les nobles qui entouraient Scarlette, elle se rendait vaguement compte que plus d’une fois, la femme d’avant avait tenté de la faire entrer dans la conversation. A chaque fois, Scarlette l’avait interceptée avec un tact impressionnant qui l’avait forcé à battre en retraite et à chaque fois, les traits de la femme étaient plus crispés et son regard s’emplissait d’exaspération et de frustration. Il semblait à la Diaphims qu’elle avait voulut se venger avec quelque phrase cassante et mauvaises mais n’avait pas réussit à faire ne serais ce que hésiter Scarlette qui gardait le contrôle totale de la discutions s’imposant avec une habilité qui semblait plaire aux hommes du groupe. Un des hommes avait voulut aussi parler à Tenya mais cette fois, Scarlette ne s’interposa pas directement lançant la discutions dans une toute autre direction. Une manière subtile de faire comprendre qu’aucun n’avait le droit d’approcher sa fille et que s’ils voulaient profiter de son commerce il faudrait en choisir une autre.

Tenya ne tentait même pas de l’aider. Elle cherchait un visage amical dans la foule mais bien sur, elle ne connaissait personne, elle n’avait jamais eut ce genre de contact et ne l’avait jamais voulut. Pour la première fois, elle voulait vraiment pouvoir rencontrer l’une de ses personnes ne serais ce que pour s’éloigner de ce groupe de sourires tirés comme avec des pinces à linges et dont la peau avait l’odeur de leurs parfum et de leurs maquillages.

Puis, on annonça le repas. Un immense soulagement immense traversa la femme qui sentit une vague de chaleur la traverser. Enfin, une bonne nouvelle. Elle pouvait enfin partir et aller manger un morceau. Elle vit le groupe s’éloigner un peu et Scarlette la rejoint un air contrit sur le visage.

« Navré Tenya mais tu vas devoir rester seule un moment. Tu n’as qu’à aller dormir et je t’accompagnerais manger toute à l’heure si tu veux. Mais je vais manger avec eux. »

« C’est pour ton commerce ?»

Elle acquiesça en silence et Tenya soupira. Elle avait faim et ne comptait pas attendre pour manger. Finalement, elle haussa les épaules, ce n’était pas la première fois qu’elle était seule et en fait, ce n’était pas si terrible que ce que disaient tous les humains.

« J’irais manger seule ne t’inquiète pas. »

Scarlette fit mine qu’elle avait compris et s’éloigna. Restée seule, Tenya soupira un coup plus pour la forme qu’autre chose et se mit en devoir de se frayer un chemin au milieu de la masse compacte qui se formait. Ah, si au moins elle avait ses deux épées dans le dos, sans même dégainer elle aurait eut une haie d’honneur faite par les personnes effrayées à l’idée de se faire découper en morceau. Au lieu de ça, ce fut à l’aide de pas mal de force qu’elle put écarter la foule pour avoir un petit chemin. Comme quoi, la force dans les bras pouvait s’avérer pratique même dans la haute société. Après une dizaine de minutes à se battre, elle réussit à atteindre la salle de restauration. Elle regarda autour d’elle d’un air un peu dépité, il allait falloir qu’elle s’incruste à une table avec des inconnus et (elle fit la moue à cette idée) si ils étaient comme le groupe de toute à l’heure, elle n’allait pas vraiment s’amuser. Faisant quelques pas pour essayer de repérer une place apparemment libre, elle vit alors une chose qu’elle n’aurait jamais crut.

Aleyna, elle était assise à une table en train de manger. Faisant un discret croche-pied à un drôle de gars à la peau verte qui s’étala avec un bruit épouvantable sans comprendre ce qui lui arrivait, ce qui provoqua un grand remue ménage et laissa donc à la responsable l’occasion de se glisser hors de l’attroupement et avoir ensuite le chemin libre tout le monde étant concentré au même endroit, Tenya s’approcha de son amie et avec une grâce rendant honneur à toutes les étiquettes du monde, lui sauta littéralement au cou.

« Aleyna !!! Oh si tu savais comme je suis contente de te revoir. Tu vas bien ? Toi aussi tu es en vacance ? »

En société, surtout en haute société, il était certains que la Diaphims n’y connaissant rien, elle était un véritable cheveu sur la soupe. Elle ne remarqua même pas l’homme juste devant la table qui semblait sur le point de s’installer.

Mr Monk finit par semer ses aristocrates abrutis qui luiç collaient aux basques. Un peu comme la mouche à merde s'attaque au pot de nutella. Puisque les mouches à merde finirent par s'intéresser à une merde, le buffet. Il est vrai que la nourriture est bien peu de chose dans la haute société comparée à la nouriture du corps. La littérature n'est plus rien devant le vin et le poète se voit voler la vedette par un fromage délicat. Mr Monk s'était renseigné, sur ce croiseur, il n'y avait pas 36 000 façons de bouffer, soit on passait à table avec les autress, soit on jeunait. Mr Monk n'aimant pas la compagnie, il interrogea son esprit qui lui dit de jeuner mais son estomac avait un avis contraire et fit connaître son point de vue par des gargouillements disgracieux. Il laissa cependant les aristocrates qui le cotoyaient depuis le début du séjour partir devant et ainsi pu les laisser le semer. Il arriva dans la salle de buffet lorsque le flot continu des invités se fut un peu resserré et que les gens debouts ne furent plus qu'une minorité devant ceux assis. Il choisit une table assez éloigné des autres, ce qui n'était pas évident, les tables étant disposées de façon à ce qu'aucune ne soit mise à l'écartt pour ne pas gêner les bourges qui veulent conserver la proximité entre deux tables. Finalement, il choisit la table la moins bondée où les gens n'avaient pas l'air de trop se connaître. Les gens qui se connaissent n'ont jamais rien de vraiment intéressant à se dire. Alors que les gens qui ne se connaissent pas parlent de sujets beaucoup plus intéressants, prêtant bien souvent à la polémique, c'est ce qui est le plus rigolo, Mr Monk aimait bien détruire les arguments d'adversaires avant d'imposer les siens avec pour témoins, le bon sens et la raison. Mr Monk est un redoutable adversaire en débat. Ne s'attaquant jamais directement à la personne mais détruisant les idées, les broyant, ne leur laissant aucune chance, puis il laissait quelqu'un dont les idées sont floues, vagues, inexistantes à cause des arguemnts de Mr Monk, accéder à la pensée de ce dernier. Et bien sûr, s'y réfugier pour ne pas perdre la face. Il est très dur d'avoir le dernier mot avec Mr Monk. A forciori quand le débat l'intéresse.

Monk examina un peu la tablée vers laquelle il se dirigeait. Elle n'était pas pleine, il n'y vit que deux femmes qui semblaient se connaître, les autres avaient l'air d'être parfaitement inconnus de leur voisin. Ce qui arrangeait Mr Monk. L'épanchement de jovialité des deux femmes l'irritaient un peu mais si s'asseoir sur cette chaise pouvait lui éviter la conversation politico-météorologique des autres tâches, c'était un moindre mal. Monk salua tout le monde d'un hochement de tête avant de s'asseoir. Ce qui l'intriguait dans sa tablée, c'était la femme que l'autre avait appelé Aleyna. Elle avait apparemment quelques armes cachées sur sa personne mais elles n'avaient pas l'apparence de petits tubes et Monk ne sentait pas la force en elle. Ou trop peu pour avoir été formé convenablement et être employé par un ordre ou l'autre. C'était donc soit une séparatiste, mais ceux ci ne se montraient pas en ce moment, soit une républicaine, mais elle aurait eu un quelmconque signe d'appartenance à cette faction, un signe sur les bottes, un pin's, que sais je ? Donc elle était soit une marchande faisant du zèle pour protéger sa cargaison, soit une contrebandière faisant de même, soit, une mercenaire. Monk optait pour la dernière hypothèse.

L'autre était aussi assez intrigante, Monk ne repérait pas les manières aristocratiques chez elle pourtant il lui semblait l'avoir vu avec une femme plutôt respectable que Monk ne connaissait pas et qu'il avait identifié comme sa grande soeur ou une mère jeune, ou un truc comme ça. Quoiqu'elles ne se ressemblaient pas tant que ça, à y penser. Elle n'avait pas vraiment une démarche commune parmi le genr ehumain, Mr Monk lui trouvait quelque chose de bestial mais ce n'était pas très flagrant, juste une vague impression. Bah...

Orion regardait l'holo-écran, allongé sur son lit, tandis qu'un tohubohu se répandait dehors à la suite de l'annonce de l'ouverture des cantines et restaurants. Lui n'avait pas vraiment faim, il faut dire qu'il était préoccupé à autre chose. A défaut d'avoir trouvé quelqu'un à qui s'adresser au Temple Jedi, il prit la décision de prendre encore quelques jours de réflexion en prenant une cabine de deuxième classe pour cette croisière, qu'il s'était payée avec les quelques économies que lui avait apporté ses petits boulots. Kothlis... Une bien belle planète aux dires des gens et aux brochures des agences spatiales intergalactiques, petite fierté des Bothans. Mais la planète en elle-même n'était pas l'attente véritable de ce voyage pour le jeune revenant Jedi. Ce qu'il recherchait, c'est la tranquilité, un endroit paisible où pouvoir interagir à nouveau avec le Force, retrouver ne serait-ce qu'une infime parcelle des pouvoirs qu'il a progressivement oublié. Kothlis, bien que profondément touristique, regorge sûrement d'havres de paix où reprendre les enseignements Jedi. En attendant de découvrir la destination finale, Orion terminait de regarder une course de fonceurs retransmise depuis Malastare. Le croiseur Bulwark l'avait énormément impressioné lorsque il fut arrivé à quai. Ce monstre de près de trois kilomètres accueillait des dizaines et des dizaines de milliers de personnes qu'il voyait défiler par cohortes le long des ponts d'embarcation. Lui était confondu parmi les classes moyennes, en deuxième classe. Sa chambre n'était pas ce qu'il y avait de plus cossu, mais elle restait largement confortable et plutôt bien équipée, en témoigne l'holo-écran. Il se trouvait en milieu de vaisseau, au dessus de lui, la bourgeoisie et les grandes pontes, en dessous de lui, les prolétaires et les resquilleurs. Dans son quartier résidentiel se trouvait quelques boutiques sans intérêt et une cantina où se bousculaient les gens pour s'y restaurer. Le vacarme dehors ne semblait pas faiblir, décourageant Orion à tenter d'aller consommer quelque nourriture. La course se termina, l'apprenti Jedi coupa l'Holonet et s'étira longuement.

Il resta quelques instants dans ses pensées, fixant le mur d'un regard perdu, puis se leva d'un bon et alla se barbouiller le visage d'eau fraîche au rafraîchisseur avant de s'asseoir sur son lit. Il contempla longuement un petit bloc de données posé sur un meuble de la pièce. Il se demandait ce qu'il faisait là, peut-être un touriste de passage l'ayant oublié. Quoiqu'il en soit, Orion eut l'idée de s'en servir pour une expérience. Il tendit lentement le bras, paume ouverte, et ferma les yeux. L'expérience ? Vérifier si il avait toujours un minimum de connectivité avec la Force. Il se laissa envahir par cette dernière, il sentait sa présence, un murmure presque inaudible, un clapotis dans un océan, mais il la percevait. Se concentrant de toute son mental, il referma progressivement la paume de sa main et serra le poing. Le bloc de données glissa doucement le long du meuble avant de chuter sur le sol dans un bruit métallique, perturbant la fragile harmonie qui s'était installée entre Orion et le Force. Il ouvrit les yeux et vit le datapad au sol. Il n'esquissa aucune expression sur son visage, mais il était plutôt satisfait de sa performance: il n'avait pas tout perdu.

Un autre bruit, plus sonore et plus guttural vint le perturber: son ventre émit un violent gargouillement lui rappelant son désir ardent de subsistance. Répondant à ses besoins primaires, Orion se leva et ouvrit la porte de sa cabine. Le brouhaha s'était apaisé dans les couloirs et se concentrait maintenant dans les cantinas et salles communes. Le jeune homme se rendit dans la cantina la plus proche, à une centaine de mètres de là. Sur place, l'ambiance était là: Musiciens Biths, danseuses Twi'Lek, tables de pazzak couvertes de cartes, serveuses trimballant sur leurs plateaux boissons et boustifailles en tout genre. Il devait y avoir bien deux cents personnes dans la cantina, massés sur les tables et au comptoir. Orion tourna de la tête en quête d'une place libre dans cette foule. Au comptoir, un siège occupé par un Rodien venait de se libérer. Orion se précipita, du moins raillia le comptoir du plus vite qu'il pouvait, et s'installa. Une bien sublime serveuse Zeltron se présenta alors à lui, astiquant les verres d'une serviette, se pencha vers le jeune homme et lui demanda d'une voix agréable:

"Et pour le beau jeune homme ce sera ?"

Orion releva de la tête et esquissa un sourire à la serveuse. Il savait que la plupart des femmes adorait ses allures de jeune athlète au visage fin. Sa délivrance de l'Ordre Jedi lui avait même permis quelques petites libertés quand à ses relations sentimentales. Il lui répondit de manière tout aussi plaisante:

"Un Nerfburger avec des frites de Hubba et une bière coreillienne s'il vous plaît."

La serveuse obtempéra d'un clin d'oeil aguicheur avant d'aller apporter la commande au chef. Pendant l'attente, Orion se retourna dos au comptoir et observait la masse grouillante s'animer dans la cantina. Beaucoup regardaient les différents holo-écrans branchés sur différents programmes de jeux de l'Holonet, d'autres risquaient gros au pazzak, jeu auquel il était d'ailleurs plutôt doué, quelques amateurs de corps déhanchés de la première heure lançaient des dataris aux danseuses Twi'Lek, mais le gros s'affairait surtout à bavarder, boire et manger dans cette ambiance particulièrement bruyante et paradoxalement, agréable. La Zeltron revint avec la commande qu'elle posa sur le comptoir agrémenté d'un "bon appétit" avant d'aller à la rencontre d'autres clients. Orion saisit la sandwich a deux mains et commença à manger avec appétit...

Je me trouvais au beau milieu d'une cafétéria, pleine de monde et dans un brouhaha, tel que j'en avais mal aux oreilles. Allez savoir ce que je faisais ici...

Quelques heures plus tôt.
Je me promenais tranquillement, lorsque mes oreilles furent attirées par la conversation d'un petit groupe de personne. Apparemment, elles parlaient d'un voyage sur une planète paradisiaque. Hmmm... leur conversation m'intéressait bien plus que je ne l'aurais pensé. Je m'étais arrêtée non loin du groupe et continuais de les écouter discrètement. Si j'avais bien compris, un vaisseaux luxueux devait les emmener à destination, et ce dernier partait dans quelques heures. Il devait certainement se trouver dans les environs. Un petit tour à l'intérieur ne me déplairait pas. Je n'avais donc qu'à suivre ces personnes, puis me faufiler incognito à l'intérieur du vaisseau. Un jeu d'enfant. Je surveillai donc de près le groupe, jusqu'à ce que l'heure du départ arrive. Ils prirent leurs bagages et marchèrent tous dans la même direction, je restais donc à quelques pas derrière eux afin de les suivre sans qu'il ne me remarque. C'est alors que nous finîmes par arriver devant un gigantesque Bulwark, sur lequel on pouvait lire le mot "Resplendissant" - certainement le nom de la bête. Devant l'entrée, une foule de gens faisait la queue afin de rentrer dans le vaisseau. Beaucoup étaient habillés avec classe, et étaient plein d'élégance, alors que d'autres paraissaient plus "normal". Ce devait être le genre de voyage pour aristocrate, qui coute aussi cher que tout ce que vous pouvez gagner en une vie... Je me faufilai donc entre les gens, afin de trouver un endroit par lequel je pourrais accéder au vaisseau, sans payer et sans bien sûr que l'on me remarque... De l'autre côté du vaisseau, plusieurs membres de l'équipage étaient en train d'amener les bagages des invités dans la soute. J'avais trouvé comment rentrer! Je passai une main dans mes cheveux, me redressai, sortis la poitrine, levai le menton et marchai élégamment, un sourire sur les lèvres, jusqu'à un jeune homme.

- Excusez-moi! J'ai oublié ma trousse de maquillage dans ma valise et malheureusement il se trouve que vous l'avez déjà rangé avec les autres. Est-ce qu'il serait possible que j'aille la chercher, j'en ai vraiment besoin...
- Mais bien sûr Mam'selle!

Bien évidemment, avec un simple sourire, un décolleté et une minijupe, aucun homme ne pouvait refuser de m'aider - surtout avec un décolleté et une minijupe x). Tous les mêmes... et heureusement pour moi! L'homme m'amena donc à l'intérieur de la soute. Je fis mine de chercher ma valise et lorsqu'il me tourna le dos, j'en profitai pour aller voir ailleurs. Après quelques secondes, je trouvai un petit passage qui avait l'air de conduire vers le reste du vaisseau. Je passai à travers facilement et me retrouvai enfin à bord du "Resplendissant" - pathétique comme nom d'ailleurs...

Et voilà comment je m'étais retrouvée ici... A présent, je sentais mon ventre gémir. N'ayant que peu d'argent sur moi, il fallait que je trouve une personne assez crédule pour offrir un repas à belle et jeune demoiselle. Parcourant la cafétéria du regard, je pus observer qu'il y avait pas mal de monde, je n'aurai donc pas trop de mal à trouver ce qu'il me fallait. Seul problème, il n'y avait pas de place... Je tournai la tête dans tous les sens afin d'en trouver une, lorsque mon regard s'arrêta sur le comptoir. La voilà ma place! D'ailleurs, un jeune homme était installé juste à côté. Parfait! Je m'approchai de ce dernier et m'assis, avant de le regarder et de lui adresser un large sourire - ha ce qu'il faut pas faire...

- Bonjour! Je me nomme Hayleen et vous?

Rester polie, et ne pas mentir sur son nom... c'est la base pour obtenir ce que l'on veut x).

Orion mangeait machinalement, son repas était un peu insipide, mais il avait faim, il ne bronchait pas. Il ne prêtait aucune attention à ce qui se passait autour de lui, de toute façon il ne pouvait rien distinguer dans ce brouhaha assourdissant. Une fois l'assiette vidée, la Zeltron revint débarrasser son coin de comptoir dans un large sourire un peu hypocrite. Le jeune Echani ne lui prêtait plus la moindre attention, il était complètement à part dans ses pensées, à nouveau, malgré le bruit dérangeant. Orion semblait perturbé. Quelque chose le tracassait, un vague ressentiment que la croisière va mal tourner... Pessimiste qu'il était, il conclut qu'il s'inquiétait encore pour rien, comme à son habitude. Il leva la tête vers un holo-écran. Un bête tournoi de pazzak était diffusé. Le jeune homme commençait à s'ennuyer ferme. Il risque d'y en avoir pour encore une petite journée avant d'arriver à destination, l'idée du temps à passer encore dans cette boîte à sardines géante le faisait soupirer.

Il sortit brutalement de ses pensées quand une jeune femme lui adressa la parole.

Il tourna de la tête vers son interlocutrice. Une fille magnifique arborant un grand sourire, avec un visage angélique et mignon à souhait dotée en sursis d'un corps bien proportionné, habillée assez sensuel, qui venait de donner son nom au jeune homme: Hayleen. Il laissa quelques secondes de silence espacer les paroles de la jeune femme à sa réponse, le temps pour lui de contempler cette jolie frimousse, impassible, mais intérieurement curieux.

"Je m'appelle Orion."

Il affichait un petit sourire d'assurance au coin des lèvres pour montrer qu'il était enclin à discuter, mais il était paradoxalement très intrigué par cette jeune femme. Elle n'était pas... Ordinaire. Elle avait tout l'air d'une manipulatrice usant de ses charmes pour servir ses propres intérêts comme il y en a des millions dans des milliers d'autres cantinas, mais elle présentait une caractéristiques vraiment troublante. Elle semblait dégager une... Aura. Tordue, dérangeante. Presque perceptible. L'Echani était troublé, bien qu'il ne le laissait pas paraître. Elle dégageait quelque chose à la fois familière et effrayante...

"Vous n'êtes pas quelqu'un de commun..."

Lui rétorqua t-il en s'accoudant au comptoir. Aussi direct qu'était cette réponse, il espérait en connaître davantage sur la nature de cette fille...

Meryn continuait son exploration à travers la partie probablement la plus miséreuse de tout le vaisseau. Franchement, le jeune padawan n'aurait pas pu tomber sur pire. L'atmosphère était puante, insalubre voire irrespirable. Malheureusement, il n'avait pas de don spécifique de la Force pour se préserver de cet air malsain. Une seule solution s'offrait à lui, il devait quitter les quartiers pauvres au plus vite.

Il évolua pendant plusieurs heures dans ce labyrinthe sans fin, tombant parfois sur des choses peu ragoûtantes, cadavres de rats, corps en putréfaction, nourriture renversée à l'aspect plus pourrie qu'autre chose. Pour le jeune homme, la progression relevait d'un cauchemar omniprésent. Après une bonne demi-heure de marche, il sortit de cet univers putride qui ne méritait même pas le nom de troisième classe. Bon sang, la prochaine fois il investirait plus et ne jouerait pas les rabats-joies avares !

Enfin... Il avait traversé une cuisine plutôt propre dans l'ensemble, c'était bon signe. Les autochtones le regardèrent d'un oeil à la fois surpris et réprobateurs mais ils comprirent facilement que l'étranger s'était perdu au milieu des coursives et gentiment, ils lui indiquèrent le chemin à prendre. Meryn réprima un léger "merci" du bout des lèvres dans la langue des extra-terrestres, eux-mêmes surpris qu'un simple humain puisse connaître leur propre dialecte, si peu signifiant au sein de la Galaxie.

Il soupira de soulagement, enfin il reconnaissait des têtes familières ici. Ce qui était une chance. Croiser quelqu'un sur ce rafiot alors que la Galaxie faisait des milliers d'années lumières de superficie, on pouvait bien appeler ça de la chance. Le padawan se dirigea vers la tablée, reconnaissant un Jedi du Temple, un certain Hector Monk s'il avait bonne mémoire et oui il en avait... Ses yeux se posèrent ensuite sur la mercenaire qu'il avait eu l'occasion de rencontrer sur Dantooine lors d'une modeste chasse au cristal et un sourire poli étira ses lèvres.

"Bonjour." Lança-t-il discrètement pour ne pas attirer les oreilles indiscrètes, à l'attention des trois personnes présentes. Il se rendit vite compte que son assiette était vide comparée aux autres et son estomac émit un curieux gargouillement, signe peu discret qui témoignait qu'il mourrait de fin après ne rien s'être mis sous la dent depuis deux jours.

"Cela vous ennuie si je me joins à vous pour partager le dîner ?"

Meryn dansait d'un pied sur l'autre, en attendant la réponse de l'une des personnes présentes. C'était tout de même étrange... Cela ressemblait presque à un rendez-vous. D'autres personnes allaient peut-être venir et partageraient le même destin avec eux. Meryn soupira légèrement, il ne comprenait pas comment ce genre d'idée avait pu traverser son esprit sain, le manque de sommeil sûrement...

Aleyna ou l'art de se trouver là où elle ne devrait pas être! Ce n'était pas pour rien qu'elle était connu en tant que mercenaire pour ses spécifications en infiltration/récupération, sabotage et escorte à ses heures perdues. Ici nulle mission, juste un squattage intensif dans un milieu qui n'était pas le sien. Après tout il fallait bien profiter du voyage non? Alors pourquoi se priver du meilleur? Enfin... Juste sur le rapport de la qualité des services et des produits fournis, le reste... Ca laisser à désirer...
La jeune femme s'était empiffrée de petit-fours et avait descendu quelques coupes de bulles en se baladant entre les groupes de la "haute" comme direz certains, elle se contentait simplement de ça. S'incruster dans une conversation? Hors de question! Si elle le faisait cela risquait de tourner au désastre. Non pas qu'elle ne comprendrait rien au termes trop soutenus, mais elle jugeait certains sujets si superficiels qu'elle risquait e démonter chaque personne avec des propos cyniques, ce qui ne plairait sans doute pas et elle serait donc tout bonnement jetée dehors, hors elle voulait encore profiter un peu des avantages de la haute société.

Se fut à ce moment là qu'une voix nasillarde annonça via les haut parleurs présent dans tout le gros vaisseau qu'il était l'heure du dîner, du moins heur coruscantienne. L'évocation de la planète citée fit frissonner Aleyna, mais l'enthousiasme du dîner prit vite le dessus.
La jeune femme se dirigea vers l'endroit de l'immense pièce où se trouvait le buffet. L'odeur promettait déjà des mets exquis, si ce n'étaient certaines choses non identifiables qui étaient proposées pour des extra-terrestre au palais... Différent dirons nous...
Regardant autour d'elle, la jeune femme vit que pour accéder au buffet et ne serait-ce aux tables, il fallait passer par un droïde qui prenait les noms des gens et impossible de passer par le côté, des hommes pingouin guettaient tous gestes déplacés. Et flûte... Fini la petite soirée en "all inclusive"...
Déçue, elle fit doucement demi-tour et se dirigea vers la sortie.

Ses oreilles tressaillirent alors lorsqu'elle entendit une femme dire à quelqu'un d'autre qu'elle voulait rejoindre leurs quartiers. Ca ne tomba pas dans l'oreille d'une sourde et Aleyna fit immédiatement demi-tour et vit un couple de sexagénaire se diriger vers elle. L'homme répondit par la positive et la femme déplora l'absence de leur nièce. N'ayant rien à perdre, la jeune femme tenta sa chance.
Prenant un air surpris et souriant elle les aborda.

"Ah! Mais quelle surprise! Excusez moi, mais j'ai entendu votre conversation et en entendant le prénom de "Rina" , et là je me suis retournée et que vois-je? Mon Dieu Madame que vous lui ressemblez! Les même yeux magnifique et ce sourire! Olala mais qu'elle impolie je fais! Je ne me présente même pas! Je me nomme Lyilia et je suis une amie d'université de Rina. Quel dommage qu'elle n'ai pu venir... Devoir décommander juste avant le départ... Du moins je suis enchantée de faire vos connaissance Madame et Monsieur..."

Au départ le couple avait regardé la jeune femme comme si s'était une folle, puis la femme l'avait observé de la tête au pied, fit une petite moue, Aleyna espéra alors que se n'était pas dû à ses vêtements et que ça ne mette pas son plan à l'eau, mais se ne fut pas le cas car la femme souria alors comme finalement flattée par les paroles de la jeunette et lui tendit la main qu'elle s'empressa de serrer en s'inclinant un peu.

"Dethma, nous avons le même nom de famille que notre petite Rina. Quelle petite cachotière elle ne nous avez pas prévenue qu'une de ses amies serait du voyage! Mais d'un côté je m'en doutait elle avait l'air trop enthousiasme pour que se soit uniquement dû par notre présence n'est ce pas chéri? Mais la pauvre... Etre prise par une grippe du Sud juste la veille du départ..."

"Oui s'est fort dommage. Elle m'avait prévenu via holo, j'ai tout d'abord cru qu'elle plaisantait et qu'elle voulait me faire une surprise, mais ce n'est malheureusement pas le cas. Sur ce, je ne vais pas vous importuner plus longtemps, je pense que vous avez des choses plus importantes à faire que de parler à une amie de votre nièce. Mes fortes salutations."

Après cet échange de politesse, la jeune femme attendit que le vieux couple disparaisse avant de se diriger vers le buffet toute guillerette. Elle donna le nom de la nièce Dethma au droïde et soupira rassurée qu'elle n'ai pas été ôtée de la liste des invités.
Elle se dirigea alors vers le buffet et se servi allègrement, sans doute trop, ce n'était pas pour rien que son père lui-même la rangeait dans la catégorie "morphal".
Elle alla alors s'installée à une table vide où pouvait se retrouver n'importe qui du vaisseau, se fit servir un vin dont le bouquet annonçait un bon cru, et allait commencer une belle pièce de viande lorsqu'elle fut heurté par la gauche par une chose non identifiable et se fit étreindre à en perdre le souffle ca qui lui fit lâcher ses couverts. Elle pu tout de même reconnaître la voix et fut quelque peu surprise. Tenya? Ici? Que l'univers était petit! Elle sourit et essaya du mieux qu'elle le pouvait de se dégager de la grande femme, e faisant pas attention aux personnes qui regardaient avec des yeux ronds.

"Contente de te voir ici aussi Tenya! Oui je suis ici pour prendre un peu de vacance, qu'elle coïncidence que tu sois là aussi! Franchement je ne me l'aurais jamais imaginer!

Reportant son attention sur un mouvement tout proche, Aleyna vit seulement à ce moment là un inconnu s'installer en face d'elle en leur adressant un simple signe de tête en guise de salutation. Signe qu'elle lui rendit en ne le lâchant pas des yeux et lorsqu'elle se rendit compte de ce qu'elle faisait elle tourna la tête comme si son assiette était soudainement hyper importante!
L'homme n'avait rien de particulier, mais Aleyna se sentait soudainement toute petite. Enfin bref. Elle se reprit en se râclant la gorge, le gratifia d'un "bon appétit" et se tourna vers Tenya, attendant une quelconque réaction de la part de la Diathim.
Et se fut à ce moment là que le jeune homme qu'elle avait rencontré à Dantooine fit son apparition en demandant s'il pouvait s'assoir à leur table!

"Alors là ça fait peur..."

Civil Nombre de messages : 11 Points : 9 Date d'inscription : 18/02/2009

Je vous laisse continuer comme ça, ça va très bien

L'heure semblait avancée tandis qu'un petit groupe de gens qui n'avaient du tout l'air de nobles bavardaient dans la salle à dîner tandis que certains se rencontraient dans une cantina voisine. La personne qui n'avait pas l'air d'avoir sa place dans cette histoire était Monk qui, affecté d'un caractère plus solitaire, préférait observer les évènements qui se déroulaient autour de lui, particulièrement le petit groupe d'insolites riches. Dans ces airs de fête, sur les holoécrans, un message passa.

L'heure du sommeil approche pour les Mon Cals. Pourtant, le " Resplendissant " bouge toujours. Nous arrivons aux abords de Yamkoo II, nous ferons notre première escale. Veuillez rester dans le vaisseau, c'était un message de votre capitaine.

Tenya sourit à la remarque d’Aleyna prenant place sans même s’inquiéter de si elle en avait l’autorisation (elle l’avait en temps que voyageuse de luxe mais elle n’était pas au courant). Elle fit signe à un serveur de lui apporter dans l’assiette une variété de nourriture qui avait été autrefois animale. Son organisme humain supportait la nourriture omnivore mais il n’empêchait que, reflétant ses capacité d’adaptations faible au niveau de la société dites civilisée, elle préférait toujours une bonne tranche de viande crue à un quelconque soufflée de légume hétéroclite. Sans plus s’occuper du serveur qui allait chercher sa commande, elle répondit avec un entrain que tout bourgeois aurait trouvé insultant.

« Je suis venue avec Scarlette, elle m’a payé le billet en échange que je lui serve d’échantillon dans les réceptions pour qu’elle puisse refourguer ses filles à des vieux riches en manque de câlin. Paraît que ce genre de pub et bon pour le commerce. »

Alors qu’elle parlait, on lui avait servit son plat et elle se mit en devoir de faire rentrer toute cette chaire animale mordue par les flammes, dans son estomac. Son discoure ne devait pas avoir beaucoup de sens au départ mais il était possible de saisir un peu mieux la profession de la Scarlette en question. Sur le fait qu’elle ne soit pas claire, la Diaphim ne s’en était même pas rendu compte. Puis, elle regarda les autres personnes qui étaient présentes. Deux hommes. Un d’entre eux possédait une présence fraiche assez claire, c’était dur à percevoir mais il avait quelque chose qu’il ne cherchait pas à cacher et qui émanait une aura qui lui rappelait les membres de son peuple. Si elle n’avait pas été sous forme humaine, nul doute qu’elle aurait agité les ailes de contentement devant une telle présence. Il y avait un autre homme qui avait l’air un peu plus jeune et qui avait ce même goût général mais moins prononcé. Ce dernier n’osait apparemment pas s’assoir et, dans son sans gêne habituelle ainsi qu’une attitude qui chez elle n’aurait offensé personne, elle lui fit un grand signe pour qu’il prenne place.

« Bonjour, ravis de vous rencontrez messieurs. Est-ce que vous accepteriez de vous présentez ? »

La phrase était exactement celle que prononçait de temps en temps Scarlette devant des clients et Tenya n’était pas mécontente d’avoir réussit à la replacer, en fait, elle était fière comme un coq mais son sentiment s’exprimait de manière qui n’avait rien à voir avec le langage corporel humain ce qui fait qu’on la croyait plutôt en proie à de la surexcitation. Il y eut une nouvelle annonce disant qu’une escale serait faite mais qu’il ne fallait pas sortir. Tenya leva les yeux vers le plafond et s’exclama sans réfléchir d’un ton enfantin.

« Mais, à quoi bon faire une escale si on ne peut pas sortir. »

Derrière elle passa une des filles de Scarlette en compagnie d’un client. Quand les filles travaillaient, elles ne devaient pas se parler c’était la règle mais Tenya surpris tout de même un pouffement de rire de la part de cette dernière qui savait bien que la Diaphim avait dit cela en toute sincérité ne saisissant vraiment pas ce qui se passait. La concernée lui jeta un rapide regard mais la fille avait déjà filé, au moins, Tenya venait de comprendre qu’en théorie, on n’étalait pas son ignorance avec autant de simplicité.

Un jeune homme fit son appartition, Mr Monk le connaissait. Enfin, il l'avaity déjà vu et avait briévèment parler avec lui et il l'avait vu gamin mais voilà quoi. Mais il était cependant intéressant de voir le jeune homme sui avait une si importante révéltation à faire à l'heure où celle de Mr Monk était faite. Cela rappella à Mr Monk que le jeune homme n'avait justement pas délivrer son lourd secret car le maître était un sale con qui s'adore. Bah, la révélation de la vérité se ferait comme il se doit en temps et en heure. Bon alors Mr Monk connaissait le jeune homme qui connaissait la fille qui se faisait enlacer et la fille connaissait la diaphim. Diaphim ? Haha quel lapsus étonnant. La mercenaire. A moins que ? Non... Si ! Ah... Oh ! En y regardant bien, ces façons peu polies, cette façon de dévorer sa viande comme s'il fallait à tout prix éviter que des mouches viennent lui pourrir sa viande en pondant leur oeufs dans la chair tendre pour que les larves y grandissent en paix et harmonie cool peace my brother. Mais Mr MOnk n'avait aucune certitude sur ce qu'il pensait enfin sur ce que moi je sais, parce que je suis un narrateur, donc je suis omniscient et omnipotent tout ça tout ça et que je dois prendre en compte le flair de Mr Monk et en même temps sa naïveté pour me demander si je dois lui faire deviner si la mercenaire était une diaphim ou non. N'ayant pas de dé sous la maion, nous dirons qu'il en a la forte intuition.

"Asseyez vous donc avec nous jeune padawan, je ne connais pas ces personnes mais elles me semblent convenables et aptes à montrer toute l'élégance que l'on attend chez des gens hauts placés comme nous."

Mr Monk fit un clin d'oeil à la diaphim pour voir quel effet ça aurait. Si sa forte intuition était juste, elle poufferait ou semblerait amusée. Ou alors elle ne comprendrait pas l'allusion. Si elle était humaine, elle ne comprendrait pas l'allusion. Bon si elle pouffaiot on était fixé et si elle ne comprenait pas. Bof.

"Je suis Hector Monk, chevalier jedi en vacances"

Une voix plutôt forte et assez désagréable sonna aux oreilles de Mr Monk pour annoncer une escale imminente. Il était interdit aux passagers de sortir. Mr MOnk trouvait ça plutôt stupide mais il n'avait de toute manière aucune envie de sortir. Même si la chaleur humaine le faisait plutôt faire caca, la chaleur humaine des gars qui entretiennent les docks étaient encore pire. Il s'abstint donc de commenter ce qui ne fut pas le cas de la possible diaphim. Elle s'interrogea à voix haute sur l'intérêt d'une escale où il est interdit aux passagers de sortir. Mr MOnk décida que c'était le bon moment pour un second test.

"Il est interdit de sortir mais pas de rentrer, je suppose que c'est un arrangement de la compagnie avec des pirates pour piller ce vaisseau et partager les bénéfices."

Et Mr Monk rit, il trouvait sa boutade excellente. Haha elle est bonne.

Les deux hommes s’installaient alors que toujours enthousiaste au fait de pouvoir se remplir la panse de viande fraichement tuée, la femme engloutissait toujours son repas. La viande était recouverte d’une sauce épaisse un peu jaune accompagnée de morceaux de ce qui devait être des champignons. Au début, elle avait tenté de repousser un peu la sauce du bout de ses couverts mais finalement, le goût n’en était pas si désagréable que ça et puis zut, elle avait faim quoi. Elle avait commandé à boire un cocktail choisit par pur hasard sur le menus et celui qu’on lui avait servit s’avérait trop faiblard pour elle. Laissant donc la mixture de mauvais goût, elle restait à sa viande qu’elle avait maintenant presque achevée.

"Asseyez vous donc avec nous jeune padawan, je ne connais pas ces personnes mais elles me semblent convenables et aptes à montrer toute l'élégance que l'on attend chez des gens hauts placés comme nous."

Convenable, aptes, élégance et hauts placés, voilà des mots que la Diaphim n’avait pas l’habitude qu’on lui attribut. C’était l’homme à l’aura la plus claire qui venait de parler et le sachant devant elle, Tenya releva la tête avant de regarder autour d’elle pour essayer de comprendre de qui parlait l’homme. Il avait du trouver une autre table. Puis, voyant que non, il s’installait avec elle et Aleyna, elle eut une grimace d’incompréhension avant d’avoir un léger rire. Elle venait de comprendre que ce type se fichait d’elle (ce n’est pas le cas mais c’est ce qu’elle comprend) et elle trouvait sa manière de rouler son ton comique. L’homme se présenta comme un chevalier Jedi et elle se figea un instant, ça expliquait sa clarté. Elle savait sa classe de Diaphim en rapport avec la force de par nature, son aura était d’après certaine théories scientifiques, un mélange de force et d’hormone. Cela qui expliquait qu’elle reconnaisse un peu les traits des siens mais ça manquerait de force tant qu’elle garderait forme humaine. Elle se mordit la lèvre inférieure soudain un peu gênée, Scarlette détestait les Jedis. Elle lui en dépeignait une image désagréable mais jamais Tenya ne l’avait vraiment prise au sérieux.

« Alors vous pouvez sentir le goût des gens ? »

Pour les lecteurs, j’expliquerais que il s’agit surtout en fait d’un problème de traduction de la part de la concernée. Au lieu de goût, elle voulait dire aura mais dans le langage des siens, on utilisait l’équivalent de goût pour désigner l’aura des autres.

"Il est interdit de sortir mais pas de rentrer, je suppose que c'est un arrangement de la compagnie avec des pirates pour piller ce vaisseau et partager les bénéfices."

Et là, un miracle se produisit…et bah non en fait, comme on pouvait s’y attendre, Tenya n’avait pas compris l’aspect blague de cette remarque et au contraire l’avait prise au sérieux. Elle ouvrit la bouche comme ne sachant que dire et finalement hausse les épaules.

« Ah bah alors je comprend mieux. Ca veut dire qu’on doit aller chercher nos armes maintenant non ? »

Dit-elle en toute simplicité comme si il s’agissait là d’une formalité à remplir.

Cette petite réunion était vraiment étrange, du moins, aux yeux d'Aleyna. Certains auraient dit qu'il s'agissait du destin, rien de plus rien de moins, mais pour la jeune femme s'était vraiment trop pour que se soit le destin où une simple coïncidence, et cela la mettait mal à l'aise. Elle n'avait même pas soulevé le caractère bizarre de ce qu'avait dit Tenya sur la dénommée Scarlette et son commerce de filles en manque de câlins, alors que ce genre de phrase aurait dû de suite la faire réagir. La remarque sur l'escale ne la fit pas réagir de plus, ce qui pouvait faire croire aux deux hommes que la jeune femme était habituée au comportement de la Diathim, ce qui n'était pas entièrement faux.

Aleyna avait refait surface lorsque l'homme le plus âgé allait s'assoir. Histoire de faire passer un peu le fait que toutes les personnes qu'elle avait rencontré ces derniers temps se retrouvaient à faire le même voyage, elle prit le verre rempli d'eau devant elle et bu quelques gorgées. Lorsque il parla de personnes assez convenables et assez aptes à montrer leur élégance, elle ne fit que froncer les sourcils et jeta un coup d'oeil à Tenya pour voir comment elle le prendrait. De son côté elle s'en fichait, s'il l'irritait elle s'en irait tout simplement. Lorsqu'il se présenta, Aleyna allait reposer son verre, et juste le mot Jedi fut-il prononcé qu'un bruit sourd se fit entendre. La jeune femme avait posé son verre avec un peu plus de force et de brusquerie que prévu, une chance qu'elle ait bu sinon toute la contenance se serait déversé sur la table.
Jedi... Manquait plus que ça! Elle fit une petite grimace et se concentra pour passer outre, elle devrait faire plus attention désormais, histoire de ne pas se retrouver dans une situation qui lui serait désagréable. Tenya posa alors une de ses questions dont elle avait le secret, bizarre, qui laissait perplexe mais donnait envie de rire. Soudainement sérieuse Aleyna se tourna vers elle.

" Les Diathims peuvent manger l'aura des gens!?"

Pas une pour en rattraper une autre, Aleyna avait fait le rapprochement avec du "goût" et de l'aura des Jedi avec naturel. De un parce qu'elle connaissait assez Tenya pour deviner à quoi elle faisait allusion et de deux parce que l'aura des Jedi ou Sith elle connaissait aussi.
La jeune femme n'eut pas le droit à une réponse immédiate car le Jedi venait de répondre à Tenya sur le sujet de l'escale. A nouveau Aleyna fronça les sourcils et regarda le jeune homme qu'elle avait rencontré sur Dantooine, qui n'avait toujours pas prononcé un mot, puis elle rit lorsque la Diathim répondit avec sérieux qu'ils devaient sans doute cherchaient leurs armes dans ce cas là.

"Oh ne t'alarmes pas, je pense qu'il s'agit surtout d'une escale pour le carburant et donc une sortie est inutile. Puis... S'il y a un problème je sais que tu peux te démerder sans tes armes"

Aleyna avait fait un clin d'oeil à Tenya en disant ces derniers mots. Elle faisait évidemment allusion à son autre apparence. Cependant elle savait que se ne serait pas super pour la Diathim de se transformer au milieu de temps de gens, qui sait, après être venue à bout des ennemis, les personnes présentes risquaient de s'en prendre à Tenya. L'inconnu fait toujours peur, surtout lorsqu'il se retrouve être un être puissant.
Enfin bref. La jeune femme doutait d'une attaque, puis il y avait de garde de sécurité pour repousser des pirates ou autres, au pire, elle, elle était armée. Par réflaxe elle posa sa main sur le côté de sa cuisse droite, s'assurant la présence de son pistolet blaster. Son autre arme elle la savait toujours là. Revenant à la tablée, elle afficha un sourire et parla avec courtoisie.

" Enchantée Monsieur Monk et... Toi (Meryn hein x) ), je me nomme Aleyna et mon amie ici présente, se prénomme Tenya. Et euh... Bon appétit!

"Oui, je sais que j'ai souvent habitude de faire peur. Ce n'est pas volontaire, désolé."

Voilà un repas qui s'annonçait sous le signe de la papotte et Meryn préférait ne pas trop s'y mêler pour le moment. Il crevait le dalle et avait mis pas loin de deux heures pour trouver cette fichue salle commune. Alors un temps de repos s'offrait à lui. Il croqua goulument parmi son assiette de viandes, aidant à faire passer le tout avec une bonne bière Corélienne dont seul le peuple Coréllien avait le secret.

"Désolé de mon impolitesse. Je me suis perdu dans les couleurs miteux de ce vaisseau et j'ai mis pas loin de deux heures avant de retrouver trace de la moindre parcelle de civlisation. Mais finalement, je vous ai retrouvé ce qui est bon signe non ? A ce propos, je n'ai pas le souvenir de m'être présenté (si ça se trouve je l'ai fait lol), je m'appelle Meryn et je vis au Temple de Coruscant."

Il n'avait pas besoin de clamer haut et fort qu'il était un Jedi et un garant de la paix, rien que le mot "Temple" avait dû mettre tout le monde sur la bonne voie. Son attention se porta ensuite sur l'autre Jedi présent non loin de lui.

"Oui, on s'est déjà vu brièvement et j'ai dû mettre fin à la conversation rapidement. Je n'avais pas le droit de révéler mes doutes en ce qui concerne l'Ordre Jedi en présence du Grand Maître, lui-même trop corrompu et narcissique pour occuper ce poste."

Meryn n'avait pas froid aux yeux de dévoiler de telles vérités devant deux parfaites "inconnues" mais à vrai dire, le jeune Jedi s'en moquait complètement. L'Ordre était déjà dans l'ignorance alors peu importait que de pénibles réalités soient révélées au grand jour.

"Puis, votre sujet de préoccupation était d'autant plus important."

Meryn parlait bien sûr de l'allusion aux séparatistes faite par le dénommé Hector Monk, chose dont il nierait haut et fort l'existence à bord de ce vaisseau putride. Le jeune adepte termina rapidement son plat ainsi que sa bière. Il se leva presque aussitôt et demanda d'un ton plutôt joyeux.

"C'est ma tournée, alors qui veut une autre bière ?"

Il s'attendait bien sûr à recevoir une réponse positive de la part de tout le monde, au pire il boirait tout s'il était le seul motivé. Après les maux de bide et les sensations de gueule de bois avancée, c'était son problème après tout. Il adressa un sourire polie à l'assemblée composée de trois personne avant de saisir toutes les chopes de bières de la meilleure façon qu'il put. Après plusieurs aller-retours assez délicats, il posa les bock remplis à ras bord sur la table.

"Alors ben... A nous !"

Civil Nombre de messages : 11 Points : 9 Date d'inscription : 18/02/2009

Tandis que les " compagnons " buvaient et mangeaient en leur faveur, un droïde de service vint les voir en annonçant d'une voix très ennuyante et monotone :

"- Il est 13h02 selon l'heure de Coruscant. 21h05 selon l'heure de Dac. 03h11 selon l'heure de Bonadan. Puis-je vous servir quelquechose en plus ? Connaissez-vous notre forfait de chambres d'hôtel et bar à volonté ? Savez-vous que vous pouvez gagner 22 millions de crédits galactiques en achetant un billet de loterie au coût modique de 10 crédits galactiques ? [...] "

Le robot continua à parler pendant longtemps de nombreuses choses parlant de forfaits inutiles, de repas déjà mangées, de boissons déjà bues, de concours dépassés ou autres affaires débiles du genre. Putain. Le service est mauvais parfois.

Nonobstant le fait qu'il aurait du répondre avant, Mr Monk se dit que quand même, ça en faisait des coïncidence, c'est vrai quoi, moi jte connais toi tu le connais lui et lui me connait moi, ça fait un sacré défilé. De toute manière, étant donné le fait que j'ai du mal à relire chacun de vos post très intéressants mais longs, je me suis dit que bouse. Mr Monk était très amusé par celle qu'il avait reconnu comme une diathim. Au début il n'en était pas très certain mais sa raison avait su se contenter des faits assez révélateurs et en avaient conclu que oui, les raviolis vapeurs c'est fait avec de la vapeur et que oui, Sarkozy est un con et qu'enfin oui, l'individu était une diathim. Haha, se dit il en son for intérieur, haha, dit il avant de se faire interrompre par ses remarques auto jouissives. Haha. Haha, je suis super doué. Se dit il. En son for intérieur. Haha. What ever the sens of his proud, il répondit avec diloigence à la question assez étrange de la diathim, à savoir s'il sentait le goût des gens.

"Je ne sais pas trop ce que vous entendez par goût mais si je conclus que c'est l'aura grâce à la remarque de votre amie, je vous répondrai que oui, nous, jedis, pouvont sentir le goût des gens. Toutefois, il est aisé de voiler son aura pour un homme puissant par la force et donc on ne peut se fier à notre jugement en ce qui concerne les goûts des gens. Nous pouvons sentir également les auras puissantes et je peux vous signaler que notre tablée est assez bien palcée parmi tous ces ploucs pour ce qui est de la puissance. Ce qui est assez étrange comme coïncidence non ?"

Mr Monk était un peu frustré que sa blague n'est pas rencontrée plus de rires de joie mais bon, il se faisait vieux et il avait vécu assez longtemps en ermite donc son humour et sa façon de se comporter dans un environnement sociablement empli devait en avoir pris un coup. Toutefois, il se rajouit de la crédulité de la diathim qui avait l'air d'être une compagnonne ma foi agréable et qui ne suaintait pas l'intelligence normalisée de l'aristocratie, il se dégageait d'elle cette autre espèce d'intelligence qu'on appelle fréquemment l'instinct mais qui est beaucoup plus complexe que cela, en tout et pour tout, n'est il pas plus utile de savoir quand un poignard se prépare à entrer dans votre dos plutôt que d'être bien vu par tous les cons pompeux que l'on croise ? Mr Monk écouta le padawan et lui fit signe qu'ils en parleraient plus tard en privé, il y a des choses dont on ne peut parler qu'à l'abri de tous et même si la foule conserve l'anonymat, les secrets trop gros attirent chaque oreille et la foule devient un piège. Mr Monk leva son verre avec les autres, répondit poliment au bon appétit et commença à s'empiffrer assez goulument. Quand soudain à coup, un robot s'avança vers eux et commença à leur sortir des tas de conneries. Mr Monk ne tint plus au bout de la 3èùe réclame de jardin en poudre et passa discrètement un coup de couteau laser dans le truc qui devait commander la parole. La lame ne se fit pas voir et soudain un petit grésillement annonça la mort de la fonction vovale de l'automate. Comme beaucoup d'autres fonctions d'ailleurs car un couteau lmaser n'ets pas un scalpel, mais on s'en fiche.