Le temps est capricieux, et moi alors ? [ Tenya ]

Alors que l'ombre d'un arbre était en fait en perpendiculaire avec le corps athlétique de Naoko, qui, un bout de boit taillé entre ses dents rêvassait des choses qui lui devrait être interdite. Il était comme un oiseau en cage, il recherchait sa liberté, mais il ne pouvait pas dire que être Grand Maître était une tuile, au contraire, il aimait être ce qu'il était, en position de force, d'autorité, d'exemple. Mais comme tout ados de son âge qui a si vite vu les belles choses de la vie, on s'en lasse. Le pouvoir n'est pas a son goût, mais cela va sans doute changer avec l'arrivée quasi-imminente d'une guerre inter-galactique. Le combat, c'était ça qui le faisait vivre, son sabre laser n'avait plus était activé depuis tellement longtemps. La paix était une chose qu'il répugnait, mais qui était bien entre deux guerres pour vivre ou pas. Sortant la gaine de son sabre qu'il regard d'un regard plus ou moins vague il était légèrement assoupi pour cette merveilleuse journée sur Corellia, attendant impatiemment une jeune fille, qui encore une fois arrivé en retard a l'heure rendez-vous, jamais une fille qu'elle soit sith ou jedi, ou encore mercenaire, n'était à l'heure. Surtout que Naoko n'était pas du genre patient, mais pas du tout, mais comme tout ados, a son âge qu'on soit grand maître ou pas, les bêtises passent avant tout. Bien sûr, il avait vu cela grâce a son pouvoir, qu'une fille allait arriver, et voilà, la destinée allait s'accomplir.

La lumière qui coulait du ciel éclaboussait les plaines faisant danser les couleurs qui les habitaient. Tout était en trains de s’épanouir comme si un jour de fête s’annonçait. Le bruit doux d’un vent faible qui chatouillait la nature amenant une odeur acide de fruits trop murs et d’herbes sur le point de jaunir. Tenya marchait tranquillement au milieu de tout ça en murmurant une chanson du bout des lèvres. Elle se sentait assez bien, ce genre de climat lui donnait des couleurs et avait un effet positif sur son corps d’humaine. C’était agréable, Scarlette lui avait conseillé d’aller se détendre et quand elle lui avait demandé où, son amie lui avait simplement conseillé de prendre le soleil pour « matifier ces joues roses de gamine et avoir un visage plus adulte ». C’était vrai que la Diaphims se sentait des fois énervée à voir son corps d’humaine de 20 ans à la peau rosée et pleine de vie et au visage lunaire. Pour elle, les visages marqués de rides des femmes plus vieilles étaient des œuvres d’art sculptées par la vie et avoir un visage plus proche de ça lui ferait grand plaisir. C’était en jouant là-dessus que Scarlette lui avait dit de sortir un peu plus. Rester enfermée dans la maison close n’était pas bien pour son éducation du monde d’après elle.

Tenya était alors allée chercher du soleil. Elle marchait depuis plusieurs heures sans ressentir de brulure malgré la puissance sèche de l’astre qui s’effondrait sur elle. Non, sa peau était toujours aussi jeune. Apparemment, il n’était pas possible pour elle de changer cela. Un trait racial surement. Bon, tant pis, elle se sentait bien, son rituel avait été fait il y avait peu et donc, elle pouvait bien flâner tranquillement. Dans son dos, ses deux épées étaient croisées comme à l’habitude et leurs poids quotidiens rassuraient la femme sur sa situation. Puis, elle vit quelqu’un d’autre dans la plaine.

Un enfant, il était vraiment très jeune mais il ne revêtait pas l’auras cristalline et infantile qu’avaient la plupart des êtres de son âge. Il avait l’air plus puissant et sa présence avait quelque chose de gracile comme si une danse continuelle de lumière avait lieu pas loin de lui. Une sensation diffuse de lumière émanait de lui, cette aura tira un sourire à la Diaphims qui reconnus là dedans quelque chose de semblable à ce qu’émanait les siens. Pas pareil mais de la même famille avec plus de subtilité et moins d’imposition. Elle s’avança vers lui sans ressentir de crainte, un enfant aussi claire ne pouvait pas vraiment être dangereux non ? Tenya se stoppa, elle hésita et repris sa marche plus prudemment, elle venait de risquer de se faire prendre de la même manière que ses propres proies, elle devait être plus prudente. Une fois devant l’enfant, elle s’arrêta en le regardant.

Non, ce n’était pas un enfant, pas vraiment, elle avait mal vus. Pourtant, il y ressemblait vraiment par sa jeunesse.

« Quel âge as-tu ? Tu ressemble à un enfant mais ce n’est pas le cas. »

» Tenya D. Revald